L'obésité en léger recul chez les jeunes

Le nombre d'enfants en surpoids à l'école primaire a légèrement diminué au cours des 15 dernières années. C'est ce que constate Promotion Santé Suisse.

La proportion d'adolescents en surpoids stagne depuis 2010. © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Au deuxième cycle, la proportion a d'abord diminué entre 2010 (19,1%) et 2017 (16,5%) avant de remonter à 18,6% en 2025. La proportion d'adolescents en surpoids stagne au secondaire (20,9% en 2025 contre 20,5% en 2010), indique Promotion Santé Suisse dans un communiqué.

Par rapport à la première mesure en 2010, la prévalence totale des enfants et adolescents en surpoids a baissé de 1,3%. Compte tenu du manque de moyens disponibles pour la prévention du surpoids et de l'obésité dans cette frange de la population, mais aussi de la tendance à l'augmentation au niveau international, ce résultat, bien que "modeste", est interprété comme un "succès" par Promotion Santé Suisse.

Les données révèlent d'importantes différences entre les régions. Au primaire, la proportion d'enfants en surpoids varie en effet de six points de pourcentage selon le canton. Cette variation est même de plus de huit points au secondaire II. Alors que les évaluations précédentes montraient des différences claires entre villes les campagnes, celles-ci sont désormais à peine perceptibles.

Origine et contexte social comme facteurs de risque

Le risque d'obésité est étroitement lié aux conditions de vie des enfants et des familles. Les enfants de parents sans formation post-obligatoire ont jusqu'à trois fois plus de risques d'être en surpoids que ceux dont les parents ont suivi une formation supérieure. Le taux de surpoids est par ailleurs nettement plus élevé chez les élèves sans passeport suisse (24%) que chez leurs camarades helvétiques (14,2%).

Ainsi, des mesures ciblées sont toujours nécessaires, en particulier pour les enfants issus de milieux sociaux défavorisés. Le problème n'est pas le manque d'offres, mais leur faible portée, analyse Promotion Santé Suisse.

L'enquête s'est basée sur les données de plus de 30'000 élèves scolarisés dans onze cantons et quatre villes différentes.

ATS
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