Urgence à Genève: l’UE réclame un traité plastique plus fort
À Genève, l’Union européenne alerte sur un accord plastique jugé "faible", alors que les négociations mondiales s’achèvent dans la nuit.

L'UE sonne l'alerte à quelques heures de la fin de dix jours de négociations à Genève pour un accord contre la pollution plastique. Un arrangement "faible et figé ne sera utile pour personne", a averti jeudi la commissaire européenne Jessika Roswall.
"Le monde, du nord au sud, le secteur privé et la société civile veulent un traité mondial sur le plastique", a-t-elle dit. Elle vante les vertus d'un accord pour la santé et l'économie.
"Un traité qui couvre tout le cycle du plastique et puisse évoluer avec la science constitue une étape cruciale", selon elle. Le président des négociations Luis Vayas Valdivieso a provoqué la colère de nombreux États mercredi en présentant un nouveau texte moins ambitieux.
Manque d'implication
Celui-ci ne prévoit aucun effort mondial, mais des engagements nationaux sur la réduction de la production ou des substances à interdire. De quoi satisfaire les pays pétroliers.
La Suisse et la plupart des pays ont demandé un nouveau texte, alors que les pourparlers pourraient se prolonger, après minuit, de quelques heures à Genève.